La liberté de presse est une des premières libertés que les peuples s’attribuent, lorsqu’ils rejettent les régimes autoritaires. C’est aussi le premier boulet tiré par Trump. Il a profondément ébranlé la confiance du public face aux médias. Une nouvelle lui fait mauvaise figure, accusations : FakeNews.
Nos voisins du Sud toussent, nous attrapons la grippe. Aux prochaines élections, les conservateurs Éric Duhaime, Maxime Bernier et Erin O’Toole vont nous servir un populisme à la Trump. Nous devrons endiguer l’hémorragie.
En Russie, Navalny dénonce la corruption. On l’empoisonne au Novitchok. En détention, on craint pour sa vie. Il est torturé par la privation de sommeil.
La presse est le contre-pouvoir, le chien de garde de la démocratie. Trump répète des mensonges, les gens finissent par y croire. Poutin étouffe la liberté de parole, il brime le peuple.
Au Québec, le phénomène est aussi présent. Jean LALA Tremblay, ancien maire du Saguenay / Jeannot Boudreau – Rivière-au-Tonnerre – utilisent le boycottage pour se faire justice soi-même lorsqu’ils sont frustrés des nouvelles.
La Commission Charbonneau est un exemple du travail journalistique d’intérêt public. Elle a soulevé plusieurs débats en révélant la corruption dans l’appareil gouvernemental.
Radio-Canada refuse de diffuser l’idéologie politique du gouvernement, et de ce fait, on lui coupe son financement. Sheila Copps (ministre du patrimoine canadien) : « Cela n’a pas de bon sens que nous défrayions les coûts de la SRC quand il n’y a pas de responsabilité envers l’unité canadienne ». Stephen Harper a réduit la contribution gouvernementale de 115 million en 3 ans . Il affirme que « beaucoup de personnes à Radio-Can détestent les valeurs du Parti conservateur ».
Le statut d’indépendance de Radio-Can est fragile, car la sélection de son CA relève davantage de nominations partisanes que de compétences professionnelles.
La Commission Kent avait conclu que : « Les conglomérats industriels produisent de mauvais journaux ». Ceci est une flèche que je pointe vers Québecor.
Le Comité sénatorial des communications de 2006, dit : « Peu importe le degré d’imperfection des choses, quand il y a liberté de presse, tout peut se corriger, alors qu’en son absence, tout peut se dissimuler. »
Quand l’information est contrôlée, le journalisme ne peut pas être le protecteur de la vérité.