La plateforme multimédia dédiée aux chercheurs qui diffuse de la recherche en libre accès est victime d’un rançongiciel depuis le 24 septembre dernier. La cyberattaque de style WannaCry exige une somme de 30 000$ selon une source qui travaille à Polytechnique Montréal et à l’Université de Sherbrooke.
Un rançongiciel est un logiciel malveillant qui crypte les données d’un site internet jusqu’à ce qu’on paie le montant demandé, sous la menace de perdre définitivement les données du site piraté.
OpenUM c’est quelque part entre 150 à 200 sites hébergés. Certains, comme lsaq.ca, où est publiée la Loi sur les sociétés par actions, ou la cliniquemediation.openum.ca qui est un lieu d’accès à la justice pour les citoyens. On y retrouve aussi des sites de chercheurs en innovation des technologies, des économistes, des physiciens, des travaux sur les difficultés d’adaptation des jeunes, etc.
Cet événement n’est pas le premier au pays. Selon le média CP24.com, le 1er mai 2020 l’Université York de Toronto avait été victime d’une cyberattaque qui avait corrompu des serveurs et des ordinateurs de l’université publique de recherche.
En 2016, CTV publiait le cas de l’Université de Calgary, victime d’un rançongiciel qui demandait 20 000$ pour rétablir le bon fonctionnement des sites internet. D’autres cas ont eu lieu, tel qu’à l’Université de Waterloo en 2019, et à l’Université de Saskatchewan en 2020.
Partager le savoir
La plateforme OpenUm est financée par la Chaire L.R. Wilson et est disponible pour les chercheurs universitaires, les centres de recherches, et autres chaires de toutes sortes. Les chercheurs contrôlent eux-mêmes ce qu’ils diffusent. Un des objectifs de OpenUM est de permettre une meilleure publicité des travaux de recherche.
Tel que mentionné sur les archives internet disponibles : « Développé au sein de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, OpenUM a vocation à s’ouvrir aux autres chercheurs, tant dans les autres domaines du savoir que dans les autres universités. »